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Crasseries
3 mai 2011

Stop le Dimanche.

C’est une obsession, une rengaine, c’est un quotidien fané aux lèvres de celui qui ne répond plus. Et je m’enfonce, m’enfonce, m’enfonce dans un océan de peut-être que fais-tu et pourquoi et comment et sans doute qu’il ne m’aime plus.
On avait des rêves comme des étoiles de jais, comme des feux de Bengale et tout est étendu dans le froid, mort comme des yeux fixes.
Quelques mots qui avaient du sens
Et pourquoi ne les dit-on plus ?
Ses yeux m’envoûtent comme au premier jour, quand j’ai vu son aura et sa chemise trop grande, ses cheveux en bataille et son air définitivement sûr de lui. Quand plus tard nos chemins se croisaient aux détours des grandes pyramides de verre, que la nuit tu m’embrassais comme un enfant. Que mes lèvres coupables ne demandaient que les tiennes à manger.
Je me souviens de nos rencontres, que tu m’as prise dans tes bras dans ce fast-food, que nous étions proches alors que
Maintenant que nos corps se mêlent, nous sommes si loin.
La magie est partie avec des baisers sur la bouche, dans la bouche d’une autre, mais comment veux-tu que je ne la haïsse pas, dans le secret de mon âme, cette tâche de notre histoire.
Et pourtant, les personnes.
Trop de doutes, de cris de douleur poussés en silencieux contre l’oreiller. Se consumer dans l’absence, dans l’horreur du quotidien informe et ascétique.
Et contre ta joue roide de sens, j’ai pourtant des vertiges, et ta voix parfois sèche me consume, et j’ai mal de te voir t’éloigner avec l’indifférence des essoufflés.
Ne suis-je qu’une ratée ? Quelles tares apparues te déplaisent tant ?
Parce que les seules personnes qui me sont chères sont désaxées, le travail est encore plus âpre, plus dur, et mes sens s’émoussent à trop vouloir les étouffer.
Et pourtant, je voudrais juste comme un peu en été
Que l’on me prenne dans une étreinte serrée, et que l’on me chuchote quelque chose qui ressemblerait à
Allez, va sans m’oublier.
Mes yeux comme des serres s’accrochent aux moindres détails et
Cet ami indélicat qui disait que, comme ça, en mon absence, elle te faisait des trucs ?
Probablement que ces trois mois seront les plus horrible, et je pense à l’ultimatum que je suis trop faible pour poser.
Mais c’est fini, je ne veux plus. Et te voir mimer ne m’aveugle plus non plus.

Tout ça me fatigue. La fin.
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